Concert invité en prélude au Festival
Par le biais du chant et du traverso, c'est paradoxalement l'orgue qui se trouve mis à l'honneur dans ce concert. Les frontières entre la musique religieuse et la musique profane ne sont pas si étanches, et l'art du « bien chanter » s'acommode fort bien de ces deux mondes. L'organiste a voulu ici faire entendre l'instrument pur, dans sa destination première (Couperin, la messe), et celui de la transcription, qui peut s'aventurer hors de l'église (Rameau). Tant à la messe qu'à l'Opéra, il y a un ordonnancement. En somme, deux liturgies, pour notre seul plaisir, et en plus un divertissement avec une suite de Dornel mettant en valeur admirablement le traverso.